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Accepter son corps malgré le temps qui passe et les grossesses : un chemin de retour vers soi

comment accepter ton corps par Lucy Cast Photographe spécialisée femme

Il y a des corps qui portent des histoires. Des sillons laissés par la vie, des cicatrices qui racontent mieux que n’importe quel livre ce que nous avons traversé, donné, perdu ou gagné. Et puis il y a ce moment, parfois brutal, où l’on se retrouve face à son reflet et où la question se pose : comment aimer ce corps qui a tant changé ?

La vérité, c’est que personne ne nous prépare à ce dialogue intérieur. On nous montre comment préparer une valise de maternité, mais jamais comment préparer notre esprit aux métamorphoses qui viendront. Pourtant, accepter son corps — malgré le temps, malgré les grossesses — n’est pas un acte spontané. C'est un voyage. Parfois long, parfois sinueux. Mais profondément libérateur.

1. Ton corps n’a pas “vieilli” : il a évolué

Pendant des années, on t’a peut-être répété que la jeunesse était la référence ultime, que la peau ferme et les silhouettes lisses étaient l’idéal. Mais ton corps, à toi, a fait mieux :il a vécu.

Il a porté la vie, parfois plusieurs fois. Il a donné, soutenu, réparé, vécu des nuits trop courtes, aimé, pleuré, tenu bon quand tout semblait trop lourd.

Ce n’est pas du “vieillissement”, c’est de la maturation. Ce n’est pas de la “perte”, c’est une transformation.

Repenser la narration autour de ton corps est la première étape vers l’acceptation.

2. La comparaison est l’ennemie la plus subtile

Notre regard est souvent le plus dur envers nous-même. Souvent, il ne vient pas d’un manque d’amour… mais d’une comparaison constante :

  • à ton “ancien corps”,

  • aux normes sociales,

  • aux images filtrées,

  • à ce que tu crois que les autres attendent de toi.

Mais ton moi d’avant n’est pas ton objectif. Elle est une version de toi qui n’avait pas encore vécu ce que tu as traversé aujourd’hui.

Comparons ce qui est comparable : ta force, ton évolution, ta capacité à t’adapter, ton courage silencieux. C’est là que réside ta vérité.

3. La douceur : le médicament qui répare le regard

Il faut réapprendre à se traiter comme une personne que l’on aime. Pas comme une silhouette à corriger.

Essaie ceci :

  • Parle à ton corps comme tu parlerais à une amie blessée.

  • Remplace “je n’aime pas…” par “j’apprends à aimer…”.

  • Félicite-le pour chaque chose qu’il te permet de faire.

  • Pose ta main sur ton ventre, tes hanches, tes cuisses, et respire avec elles.

C’est dans les gestes simples que renaît la tendresse.

4. Se reconnecter à soi par la photographie

Tu le sais peut-être déjà : l’image peut être une thérapie. Pas pour chercher la perfection, mais pour révéler la vérité émotionnelle.

Lorsque tu t’autorises à être photographiée dans ta réalité de femme, de mère, de femme sensible, tu crées un espace où la beauté n’est plus un concept esthétique — mais un état d’être.

La photothérapie onirique fonctionne comme un miroir doux : elle ne montre pas le corps pour ce qu’il “devrait être”, mais pour ce qu’il est dans sa puissance symbolique. Un corps existant. Un corps vécu. Un corps digne.

5. Le corps n’est pas qu’un physique : c’est une mémoire

Les grossesses et les années laissent des traces, oui. Mais elles laissent surtout des chapitres gravés dans la chair :

  • le premier souffle entendu,

  • les nuits veillant un bébé malade,

  • les rires qui secouent le ventre devenu plus souple,

  • les bras qui portent encore malgré la fatigue,

  • les peaux molles qui témoignent de l’élasticité du cœur.

Quand tu changes ta manière de lire ton corps, tu changes ta manière de t’aimer.

6. Choisir l’amour de soi comme un acte militant

Dans un monde où l’on pousse les femmes à rester figées dans une version “idéale”, aimer son corps qui change est un acte féministe. C’est refuser la honte. Refuser l’invisibilisation. Refuser le silence intérieur qui juge, compare ou rabaisse.

C’est dire à voix haute :Mon corps mérite d’être honoré, même (surtout) lorsqu’il ne ressemble plus à l’uniforme attendu.

7. La réconciliation ne se fait pas en un jour

C’est un processus — parfois fragile, parfois lumineux. Certains matins, tu t’aimeras profondément. D’autres, tu te sentiras étrangère à toi-même. Et ce n’est pas grave. Ce n’est pas un échec.

Le chemin vers l’acceptation n’est pas une ligne droite. C’est une danse. Une respiration. Un retour progressif vers soi.

Conclusion : tu n’as pas besoin de redevenir celle que tu étais

Tu n’as pas perdu ton corps : tu en as gagné un nouveau. Un corps plus sage. Un corps plus symbolique. Un corps plus puissant.

L’accepter ne veut pas dire renoncer à prendre soin de lui — cela veut dire le regarder avec vérité, douceur, curiosité et compassion.

Le temps qui passe ne t’enlève rien. Il te révèle.


 
 
 

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Lucy Cast -  Photographe depuis 2019
6 formations dont manipulation nouveau né
Photographe Naissance - Photographe Grossesse - Photographe Famille - Photographe Portrait Femme - Photothérapie
Photographe en Studio / Extérieur / Prêt tenues & accessoires

lucycast.photographe@gmail.com
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